Développement durable


L’analyse scientifique de notre situation actuelle permet d’officialiser l’erreur de notre model de développement occidental, qui provoque d’une part une disparité croissante entre pauvre et riche et d’autre part une pénurie croissante de matières premières. Les dégâts provoqués par ce développement sont nombreux ; pollution, pénurie, explosion démographique, inégalité, changement de climat, chômage etc.

En 1987, la Commission des Nations Unies sur l’Environnement et le Développement (World Commission on Environment and Development, WCED) publiait le Rapport Brundtland – du nom de sa présidente Gro Harlem Brundtland – intitulé «Our Common Future». Ce document résume l’objectif politique d’un nouveau model de développement, qui devrait permettre de stabiliser notre développement actuel. Ce model porte le nom original et anglophone «Sustainable Development» et fut traduit en français par « développement durable ».

Ce model se base sur le souhait suivante:

« …répondre aux besoins du présent sans compromettre la possibilité, pour les générations à venir, de pouvoir répondre à leur propres besoins ».


 


Nombreux sont les acteurs occidentaux, qui voient dans le « développement durable » une simple tendance économique. Ces acteurs argumentent à juste titre, que l’effet rebond1 réalisé sous le terme du développement durable empire la situation. Ces acteurs occidentaux appellent résolument à la décroissance.
Tout de même sur le fond le développement durable n’appelle ni à la croissance, ni à la décroissance, mais à une activité humaine qui ne met pas en jeu la qualité de vie de nos futures générations. Le développement durable qui demande également un équilibre nord-sud, ne pourrait évidemment pas convaincre les communautés des pays du sud, si ce concept veut leur décroissance! Par contre chez nous la décroissance peut mieux se comprend. Il s’agit ainsi de développer une sustain-ability qui permet d’équilibrer les résultats issus de notre activité sur les trois pilier du développement durable – social, économique et environnemental.

1Des économistes parlent de l’effet de rebond, si il y a augmentation de la consommation liée à la réduction des limites à l’utilisation d’une technologie, ces limites pouvant être monétaires, temporelles, sociales, physiques, liées à l’effort, au danger, à l’organisation...